Hey hey hey ! ✨ Je suis trop heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour vous présenter une nouvelle auteure, avec qui j’ai passé un moment génial : Emilie Parizot ! Connue pour ses romans Meilleurs voeux et va au diable! et À notre dernier rendez-vous tous les deux sortis chez Hugo New Romance, Emilie vient de sortir une toute nouvelle romance en auto-édition ! Merci infiniment à elle pour cette interview incroyablement cool ! ❤
Hello Emilie ! Peux-tu nous dire depuis quand tu t’es mise à écrire ?
Depuis 2018, et je n’écrivais pas avant. J’ai fait des études littéraires, j’ai toujours aimé les mots, aimé lire, mais je n’ai jamais eu l’idée d’écrire. C’est en 2018 que j’ai commencé ! En fait, je travaille avec Flora Armonie (auteure de Respire, Love at first lie ou encore Contrecoup co-écrit avec Maloria Cassis) dans l’univers du mariage, elle est photographe et je suis organisatrice. Elle me parlait souvent des concours sur Fyctia. Je connaissais un petit peu la plateforme, puisqu’elle participait déjà à des concours donc j’allais lire et voter. Alors que je lui remaniais parfois un peu ses mails, elle me dit un jour que j’écris bien et que je devrais essayer de faire un concours. Il y en avait un qui démarrait justement quelques jours après : c’était un Young Adult. Je me suis laissé prendre au jeu et c’est comme ça que j’ai commencé à poser mes premiers mots sur l’ordinateur.
Que fais-tu dans la vie ?
J’ai un parcours atypique, j’ai fait un bac L et j’étudiais l’art plastique. Ensuite je suis partie sur une filière courte : j’ai fait des études de commerce. J’ai aussi réalisé une licence dans le domaine de la banque et j’ai failli rentrer en banque mais finalement, je suis pas vraiment une commerciale alors j’ai décidé de changer. J’ai continué par un master en management dans le domaine de l’audit et de la qualité. Ensuite, pendant deux ans, j’ai travaillé en tant que consultant qualité dans un établissement bancaire. Pendant la deuxième année, j’ai organisé mon propre mariage, et je me suis éclatée ! C’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’ai deux côtés : ce côté organisationnel qui me plaît, et une fibre artistique. Dans l’organisation de mariage les deux s’alliaient parfaitement et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de me lancer dans l’organisation de mariages. En 2012, j’ai créé mon agence La chuchoteuse et j’organise depuis 10 ans des mariages en Provence !
Tu as donc commencé à écrire grâce à un concours Fyctia ?
C’est ça, j’ai participé au concours Young Adult sur Fyctia en 2018, je n’ai pas été coup de pouce mais sans connaître personne et sans réseau, j’ai atteint la 8ème place ! Donc forcément j’avais des lecteurs, il y avait beaucoup d’échanges et de partage autour de mon histoire. C’est comme ça que j’ai commencé à tisser ma petite communauté et c’est ce qui m’a donné goût à l’aventure. Quand le concours s’est terminé, je ne me suis pas sentie de finir l’histoire parce que je ne pensais pas en être capable… Mais quand un autre concours s’est présenté, j’y ai participé aussi et je crois que j’en ai fait trois avant de faire celui de ma romance de Noël qui m’a permis d’accéder au monde de l’édition. Avec le roman Meilleur vœux et va au diable qui s’appelait au début Bien cordialement.
Quel est ton parcours sur Fyctia ?
Le premier concours auquel j’ai participé sur Fyctia, c’était du Young Adult, le deuxième c’était de la Chicklit, le troisième c’était un concours Télé Loisirs Feel good et le dernier c’était de la romance. Je ne me sentais pas du tout capable de ça, et c’est la veille au soir en discutant avec Emilie May (auteure de Le défi, publié en poche chez Hugo New Romance) et Flora qu’elle m’ont dit de le tenter ! Elles me trouvent une petite idée : partir sur ce que j’aime, les boutiques de décorations.
Je ne pensais pas m’attaquer à de la romance, je n’en avais jamais lu à ce moment-là, je connaissais rien, aucun auteur. Et puis finalement ça a fonctionné, parce que c’était de la romance de Noël, que c’était un peu kitsch et c’est ce qui m’a fait un peu moins peur. Le thème m’a plu et je pense que si ça n’avait pas été une romance de Noël je ne me serais jamais lancée ! Je me suis dit que j’allais cacher mes lacunes derrière les bougies et la cannelle, le chocolat chaud ! (rires)
Est-ce que tu recommandes la plateforme Fyctia ?
Ça a été le tremplin qui m’a propulsée dans cette aventure littéraire. Sans Fyctia je ne serais jamais allée au bout d’un roman ! Rien que sur les trois premiers concours, je n’ai pas pensé être capable d’aller au bout d’un roman. Je ne pensais pas à finir mes romans après les concours. Là, si je l’ai fait c’est parce que j’étais en finale et je n’avais pas le choix, je ne voulais pas abandonner ! Mais c’est Fyctia qui m’a fait prendre conscience de mes capacités, c’est la communauté Fyctia qui m’a donné envie d’écrire donc vraiment je ne peux que recommander ! C’est à travers de leurs conseils, que ce soit des lectrices ou des éditrices, que j’ai pu améliorer ma plume. Donc je recommande à 100% !
Les retours sur les chapitres, c’est complètement dingue ! Parce que même quand tu as des doutes ou un coup de mou sur ton histoire, il suffit d’une personne, d’un petit mot de quelqu’un et ça te redonne le boost qui te manquait ! Et surtout, tu te dis que tu l’écris pour quelqu’un et plus toute seule.
Tu as gagné un concours Fyctia, comment ça s’est passé ?
Le concours a eu lieu en mars 2019. Je me rappelle, j’étais au Brésil quand j’ai appris que j’étais coup de pouce, et j’avais que quinze jours pour finir mon histoire en revenant ! Il a été publié en numérique en novembre 2019. Ensuite, il a été publié en 2020 en papier.
Tes 2 premiers romans sont sortis chez Hugo comment ça s’est passé ?
Pour Meilleur vœux et va au diable, j’ai été contacté par Alice, l’éditrice qui allait s’en occuper. J’ai eu de la chance, on n’a pas eu de modifications majeures à effectuer dessus. Il y a eu un bon retravail mais ça n’a pas donné lieu à de grosses prises de décisions. Parfois il manquait un petit quelque chose, j’avançais une idée et ensuite on la mettait en place. On était sur des délais courts en plus ! Le concours était en mars, les résultats étaient en mai, il fallait qu’il soit finalisé pour deux mois plus tard !
Le second, À notre dernier rendez-vous, je l’ai écrit l’été 2020, juste avant la parution papier. Pareil… C’est parti de rien : un brainstorming entre filles et ça a donné naissance à ce projet d’histoire ! Il était plus basé sur les sites de rencontre au départ par rapport à ce qu’il est aujourd’hui. J’ai proposé cette version terminée à mon éditrice, à l’automne 2020, elle l’a lu rapidement et m’a fait son retour. Dans les grandes lignes, elle me dit que ça peut marcher et qu’on va pouvoir travailler ensemble, mais que ça part peut-être un peu dans tous les sens, donc il faut recentrer, faire des modifications. Je le retravaille avec ses conseils et il y a un vrai échange avec mon éditrice. Je suis quelqu’un qui est très à l’écoute et mon éditrice avec qui c’est facile de travailler, donc nous avons de vrais échanges, de vraies discussions, et généralement lorsqu’elle me donne une idée, je n’ai plus qu’à rebondir dessus et à la mettre en place. Le travail est très fluide avec elle.
Suite à la sortie de A notre dernier rendez-vous, tu as été invitée au FNR en 2021, quel est ton meilleur souvenir du FNR ?
C’était mon premier Festival… Je n’ai pas compris dans quoi je débarquais ! On m’avait prévenue… Mais je n’y étais jamais allée, ni en tant que festivalière ni en tant qu’auteure. C’était comme un monde parallèle, comme une parenthèse dans le temps.
Mon meilleur souvenir… J’en ai plein ! Et en même temps, je n’en n’ai pas un qui se distingue vraiment des autres. J’ai plein de flashbacks : les échanges avec les lectrices, c’est intense, les premières dédicaces, c’est la première fois que je parle de mon livre, que je signe. C’est aussi tout simplement débarquer à Reims, rencontrer toutes les auteures et de se dire que ça y est on y est… Rencontrer toute la french team que je ne connais pas, c’est un souvenir fort ! Le premier apéro avec une bonne partie de la french team, c’était un souvenir génial ! Le repas avant la soirée, où on est toutes stressées, la soirée va commencer et je ne sais pas encore à quoi m’attendre… Il y a une ambiance qui est empreinte d’une atmosphère particulière, c’est un peu « l’avant »… C’est fou, il y a cette adrénaline, cette peur, cette excitation ! Il y a beaucoup de partage, d’émotions…
C’est aussi la première rencontre avec mon éditrice ! Ça fait plus d’un an et demi qu’on travaille ensemble et on ne s’était encore jamais vues ! Ça aussi c’est un moment clé !
Quand Célia te remet ton pass… C’est génial, on se dit qu’on y est ! C’est une expérience complètement démesurée ! On a une chance incroyable de vivre ce weekend !
Ton nouveau roman sort en auto-édition, pourquoi avoir choisi ce moyen de publication ?
J’avais deux romances de terminées pour 2022 et j’en ai gardé une pour Hugo New Romance en 2023 et une autre pour l’auto-édition ; CREN en l’occurrence. J’ai donc décidé de tenter l’aventure de l’auto-édition avec Ça reste entre nous pour 2022 !
Comment t’es venue l’idée de l’histoire Ça reste entre nous ?
Cette histoire, j’ai commencé à l’écrire en février 2021. Le début avec la scène où Alba dépose une carte à une maison qui l’intéresse pour l’acheter est vraiment arrivé, et je me suis inspirée de cette anecdote pour écrire CREN. J’ai appelé Flora et Emilie et je leur ai raconté : « C’est l’histoire d’une femme qui va avoir un coup de cœur pour une maison qui n’est pas à vendre, elle va mettre une carte et là ils vont se rencontrer. » Et pour elles, ça ne suffisait pas… Ce n’était pas une histoire, mais seulement un début. Donc nous avons continué à en discuter et c’est Flora qui a eu l’idée du thème dont on ne peut pas parler sous peine de vous spoiler…
As-tu une recommandation d’un livre à lire absolument ?
C’est vrai que je lis peu ! Je lis mes copines auteures, mais je ne vais pas en citer qu’une seule… Alors un des livres qui m’a le plus touchée c’est Un bonheur imparfait de Colleen Hoover. je l’ai lu pendant ma grossesse et j’ai adoré la puissance de ses mots et des idées qu’elle peut véhiculer à travers une romance. C’est un des livres qui m’a beaucoup touchée !
Un dernier mot pour tes lectrices ?
Je vais les remercier de me suivre dans mes aventures, que ce soit pour les livres édités dans ma maison d’édition ou pour l’accueil qu’elles font pour Ça reste entre nous. Ça fait chaud au cœur et c’est très encourageant !
Continuez à m’envoyer vos messages, tous ces messages me donnent envie de continuer, sont un véritable moteur, qu’elles n’hésitent pas à me contacter que ce soit pendant la lecture ou après ! Tous ces échanges sont l’essence de ce métier.
Un immense merci à Emilie pour le temps qu’elle m’a accordé pour cette interview ! J’espère que ça vous donnera envie de découvrir sa nouvelle romance, en tout cas je vous la conseille à 100% ! ❤️
Découvrir les romans de Emilie Parizot
Meilleurs voeux et va au diable !
À notre dernier rendez-vous
Si tu as lu Ça reste entre nous alors tu peux lire la suite ici…
C’est Flora qui m’a vraiment dit qu’il en fallait plus, il fallait qu’Alba ait quelque chose ! Et c’est là qu’elle me parle du TDI*. Je me suis alors intéressée à Journal d’Olympe, qui a plein de personnalités et qui est atteinte du TDI. Elle a été ma principale source de documentation, j’ai regardé toutes ses vidéos et je me suis principalement documentée grâce à elle.
J’ai également regardé les vidéos de The Peculiar Club, et ça m’a servi pour m’inspirer au niveau de la relation amoureuse.
Journal d’Olympe m’a vraiment beaucoup aidé, ses vidéos m’ont aidé parce que c’est un sujet tellement complexe. Si j’avais lu uniquement de la théorie dans des analyses ou études, ça ne m’aurait pas permis d’en extraire l’essence. Alors que là, la voir en parler m’a aidé et en plus de cela, c’est une jeune femme dans laquelle je peux projeter ma romance… Voir ses changements de voix, par exemple, ça m’a permis de projeter le personnage de Alba et mon histoire. C’est après avoir regardé beaucoup de vidéos que j’ai commencé à écrire.
Je me suis dit que je ne voulais pas me lancer dans quelque chose où j’allais être coincée après, donc j’ai regardé énormément de vidéos qui m’ont permis d’avoir mon histoire, de m’imprégner du TDI.
Comment faire la promotion de CREN sans parler du plot twist ?
Ça a été très compliqué pour moi ! Ne pas en parler dans le résumé, ça été difficile de l’écrire du coup ! Je peux donc parler des tropes : enemies to lovers, colocation forcée, etc…
Mais ensuite c’est vraiment les lecteurs, ceux qui l’ont reçu en service presse par exemple, qui en parlent et c’est eux qui font la communication autour de l’histoire, parce que je ne peux pas vraiment en parler. C’est compliqué parce que je ne peux même pas vraiment dire comment je me suis documentée et tout !
*Trouble dissociatif de l’identité
[bon du coup, on le dit ici mais on espère que tu as bien lu CREN si tu lis ces quelques lignes et sinon… oups pour le spoiler !]
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